ces tas de cendres, ces terrains vagues
sont des matins brumeux aux veines pleines de noix, pleines de bois, de sciure et de poussière qu’ont déposés de délicates abeilles
je t’ai vue partir ce soir là, mais je n’ai rien dis. Vas
nous resurgirons dans un siècle
pour boire à cette fontaine des rêves d’où coule l’eau des roches.
Je ne suis pas née dans l'eau d'un océan noir ou jaune dans lequel je vis.
Je ne suis pas née.
Bienvenue au pays des vapeurs.
Je suis une pierre, un rocher saillant ou une aube.
Je ne suis pas née de l'aube.
Je plonge soudain dans l'eau fraîche du lac pour ne plus le voir,
lui et ses grands yeux, son faux sourire,
alors que moi je suis perdue, évadée du chemin rocailleux.
Je pénètre les flots, sépare les eaux par la pensée, magie des profondeurs.
Je ne vois pas le soleil qui se lève car je suis dans les ténèbres du lac,
nageant dans la vase épaisse des fonds.
Je n'ai pas vu de mes yeux se lever le vent, je ne perçois que la réflexion de la brise dans le puits sombre de ses larmes, hier soir ou cette nuit. Et je tourne autour du puits dans un tourbillon d'insectes noirs, moi-même insecte noir à ce moment précis, nous sommes venus d'ailleurs je crois.
Cet ensemble vaporeux, cet amas de flux
ce festin dans les gouttes de rosées
ce reflet à la surface d'une bulle
tout n'étaient que du vent.
Pur mouvement.
Courant aérien.
Ma parole n'est que du vent.
Souffle torturé.
Je boitais dans la rue noire.
Le soleil, couché depuis longtemps.
Le silence intégral et quelques fois brisé par le vent ou d'autres bruits insolites.
La lumière que l'on surprend parfois, les portes, les fenêtres blanchâtres.
Les bêtes, les visions. La fatigue et la nuit.
Les morts enfin se lèvent. J'étais en retard.
de peu je me faufile au tombeau
comme un serpent qui suce son venin.
et comme un batracien je m'enfonce dans une crevasse de poison
je crève disait un estomac de chien
et une lueur qui est plus qu’un œil de poisson
et bien moins qu'une sorte d'éléphant
murmure au vent sous le lit de feuilles mortes
d’ici, qui voit encore l’immensité ?
Quand tu t'en vas
Nous avons changé de monde
Nous voyons le revers de la membrane
Qui de l'autre coté,
Se fossilise déjà
Et l'on comprend un peu mieux
Ce retournement
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Torture me how long you wish but I just won't say when was the last time I played a song 5 times in a row, I don't remember. That's what I call a hit. saimonix
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